Archéologie historique

Présentation du laboratoire

Le laboratoire d’archéologie historique concentre le plus gros de ses efforts sur la période des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles en Amérique du Nord-Est, sur des sites autochtones ou de colonisation européenne. Aux recherches conventionnelles de terrain et d’analyses d’artéfacts s’ajoute, dans la présentation des résultats, un volet d’analyse en profondeur, de réflexion prospective sur l’évolution des communautés étudiées (autour des concepts d’acquisition, de transformation et d’utilisation) dans leur dimension identitaire, à partir donc de leurs environnements et de leurs habitudes révélées.

Spécialités et champs de recherche du laboratoire

Ces champs ne sont pas exclusifs. Les recherches du laboratoire débordent en amont dans le temps pour traiter de certaines périodes d’archéologie préhistorique en Amérique du Nord, tant en préhistoire paléoesquimaude qu’amérindienne, et sortent de l’espace de l’Amérique septentrionale pour travailler sur la Guyane française.

Pour atteindre les fins d’une archéologie qui se veut contemporaine, les analyses du laboratoire mettent à profit des connaissances utilisées dans une perspective interdisciplinaire: le dialogue entre l’archéométrie, la chronométrie, la céramologie, l’archéologie environnementale, la géochimie, la biologie, la géographie physique, l’ethnologie, l’histoire, l’archivistique, la muséologie, la tradition orale et d’autres disciplines est constant dans ce laboratoire.

Le laboratoire bénéficie de fonds de recherche et d’infrastructure provenant d’organismes publics dont le Fonds de Recherche du Québec - Société et culture (FRQSC) et la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). À ces subventions de fonctionnement et d’infrastructure s’ajoutent d’autres fonds provenant du Service régional d’archéologie de la Guyane, de la Ville de Québec et de la Commission de la capitale nationale du Québec. Ces sommes permettent à la fois de poursuivre nos recherches de terrain, de procéder à des analyses spécialisées et de soutenir les étudiantes et étudiants travaillant sur les thèmes reliés à nos projets en cours.

Projets de recherche du laboratoire

Le projet Chantier-école de l’Université Laval collabore avec la Ville de Québec et l’INRS à un projet de recherche multidisciplinaire comportant trois volets – archéologie environnementale, archéologie du bâti et culture matérielle – dont l’objectif ultime est de réaliser une synthèse des connaissances sur le site du Palais de l’intendant à Québec, son évolution et sa place dans le contexte de la Nouvelle-France et des occupations qui ont suivi. Ce projet est réalisé en collaboration étroite avec le laboratoire de restauration des artéfacts.

Pour tout savoir sur les projets de recherche

La recherche programmée sur l’Habitation Loyola à Rémire en Guyane, aux XVIIe et XVIIIe siècles, est menée en collaboration avec des chercheurs français. Elle a pour but de documenter la production sucrière entreprise au XVIIe siècle et de mesurer les effets de l’esclavage en Guyane à cette époque. Les travaux portent sur l’archéométallurgie et la céramologie.

Les deux chercheurs associés au laboratoire font partie du groupe de recherche en archéométrie subventionné par le FQRSC depuis 1995. Le mandat actuel du groupe englobe les dimensions techniques et environnementales de l’archéologie, deux aspects liés aux préoccupations de recherche du laboratoire d’archéologie historique: l’archéométallurgie, la céramologie et la mise sur pied d’une collection de référence pour l’identification des céramiques et des verres anciens.

Plusieurs membres du laboratoire, chercheurs et étudiants, collaborent à divers titres au projet Cartier-Roberval de la Commission de la capitale nationale du Québec. Ce projet porte sur un site occupé de 1541 à 1543, en banlieue de Québec, dont les vestiges constituent les plus anciens témoignages matériels laissés par les Français en Amérique du Nord.

La réalisation d’une synthèse de l’archéologie de la présence française en Amérique du Nord à l’époque coloniale est en cours actuellement. Elle sera le fruit d’une collaboration entre le laboratoire d’archéologie historique et le Center for Archaeological Studies de la University of South Alabama.

À partir de la fin du XVIe et surtout du début du XVIIe siècles, une nouvelle réalité culturelle va se mettre en place dans le Nord-Est de l’Amérique: la présence d’Européens, notamment de Français, dans la plaine du Saint-Laurent. Même si la présence physique eurocanadienne (missionnaires, commis de postes de traite, coureurs des bois) est restée rare jusqu’au moment de la colonisation du Saguenay-Lac-Saint-Jean au XIXe siècle, les sites amérindiens de la région présentent régulièrement des témoignages attestant de la circulation d’objets façonnés en Europe: fragments d’outils en fer (haches, lames de couteaux), fragments de chaudrons à base de cuivre, perles de verre, bagues en laiton dites de «jésuites»).

Depuis 1990, l’étude de deux de ces catégories de témoins, les fragments de chaudrons et les perles de verre, a constitué l’axe majeur de recherche de Moreau qui, en collaboration avec diverses équipes de recherche, a permis de proposer des interprétations des objets archéologiques au moyen de l’analyse des éléments chimiques tirés de l’activation neutronique. Son collaborateur, Ronald Hancock, poursuit les analyses par activation neutronique sur le réacteur à haute énergie de l’Université MacMaster. Parmi les autres axes de recherche, la collaboration du groupe d’archéométrie de l’Université Laval, sous la direction de R. Auger, et du Centre de recherche en physique appliquée à l’archéologie (Maison de l’archéologie, Université de Bordeaux 3), notamment avec le spécialiste en paléométallurgie Michel Pernot, constitue un creuset intellectuel d’importance, en inaugurant la thématique de l’application des méthodes archéométriques aux témoins archéologiques de la période du contact.

Parmi les résultats de ces recherches, qu’il s’agisse des chaudrons en cuivre ou des perles de verre, il a été possible de proposer des modèles chronométriques fondés sur les proportions relatives des éléments chimiques selon les périodes. En d’autres termes, les techniques de fabrication, particulièrement au moment de la fonte des matériaux, varient avec le temps mais, pour une période donnée, paraissent assez semblables, au moins pour l’aire géographique vraisemblable d’approvisionnement en Europe (France, Hollande, Angleterre). Par ailleurs, depuis 2003, les essais d’application d’observation sous microscopies optiques et électroniques à balayage des fragments de chaudron à base de cuivre devraient permettre de mieux comprendre les aléas de la production en Europe, mais aussi ceux de la transformation de ces matériaux par les populations amérindiennes.

Chercheuse et chercheurs

Réginald Auger, responsable du laboratoire

Mes études de doctorat à l’Université de Calgary ont porté sur les contacts entre les Inuit du Labrador et les Européens au XVIIIe siècle. En utilisant conjointement les sources écrites et les données archéologiques, j’ai réussi à démontrer le métissage qui s’est produit entre les populations d’origine européenne et les Autochtones du Labrador. Ces recherches faisaient suite à des études de 2e cycle à l’Université Memorial de Terre-Neuve et portant sur les Paléoesquimaux. Un stage postdoctoral au sein d’une équipe de recherche du CELAT de l’Université Laval m’a permis de continuer ces études de l’effet du contact entre Basques et Amérindiens dans l’estuaire du Saint-Laurent. Au début des années 1990, je me suis joint à une équipe de la Smithsonian Institution afin de poursuivre mes travaux en mettant l’accent sur le XVIe siècle. Les résultats de ces deux projets de recherche, Les «Basques dans l’estuaire du Saint-Laurent» et «Archéologie des voyages de Frobisher», ont fait l’objet d’expositions respectivement au Parc de l’aventure basque en Amérique à Trois-Pistoles et au Musée canadien des civilisations à Ottawa.

Depuis mon engagement à l’Université Laval, je codirige un projet de recherche en archéologie urbaine en collaboration avec ma collègue Allison Bain. Ce projet de recherche qui porte sur la relation ville/campagne vise à démontrer l’interdépendance entre les deux entités où nous mettons en application une approche écosystémique. La réputation dont jouit la recherche en archéologie à l’Université Laval a fait en sorte qu’en 1996 nous avons été invités par la Direction régionale des Affaires culturelles de la Guyane française à entreprendre un programme de recherche en archéologie coloniale. Cette recherche franco-canadienne vise à documenter les effets de l’esclavage pratiqué sur une habitation sucrière de la Guyane.

Je dirige actuellement plus d’une douzaine d’étudiants à la maîtrise et au doctorat et je suis responsable d’une équipe de recherche en archéométrie dont les champs de recherche portent sur l’étude des matériaux et l’archéologie environnementale.

Jean-François Moreau, chercheur associé

Jean-François Moreau est né à Louvain (Belgique) en 1949. Suite à une enfance africaine (ex. Congo belge), il a achevé ses 8 ans de cours classique en 1969. Il a ensuite terminé en 1973 un baccalauréat ès sciences en anthropologie à l’Université de Montréal, trois années au cours desquelles il lui a été donné de se former à peu près à parts égales en ethnologie, en anthropologie et en archéologie. Par la suite, toujours en anthropologie à l’Université de Montréal, il a poursuivi des études de maîtrise et de doctorat achevées respectivement en 1975 et 1984 dont la spécialisation de recherche a porté sur l’adaptation maritime de populations pré-colombiennes au Costa Rica. Cette spécialisation a été menée de front avec plusieurs expériences de fouilles archéologiques au Québec, en Ontario et dans le Midwest des États-Unis.

Globalement, qu'il s’agisse des travaux effectués lors des études de cycles supérieurs (analyses conchyliologiques) ou de ceux entrepris depuis 1990 environ au moyen de l’activation neutronique et du microscope électronique à balayage (objets de la période des premiers «contacts» entre Amérindiens et Français en Nouvelle-France), la carrière de Jean-François Moreau a particulièrement été marquée par l’application des sciences naturelles et fondamentales aux objets archéologiques.

Par ailleurs, la responsabilité de la direction du Laboratoire d’archéologie de l’Université du Québec à Chicoutimi, assumée depuis son engagement en 1984 dans cette institution, a permis de réunir une importante expertise en archéologie régionale et, plus largement, en archéologie du milieu subarctique nord-américain. Ce laboratoire d’archéologie assure le développement des principales activités archéologiques réalisées dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. En collaborant à divers titres avec des partenaires municipaux, gouvernementaux, universitaires et privés, le Laboratoire à participé à plusieurs dizaines de travaux d’acquisition de données archéologiques (inventaires et fouilles) tout autant que de travaux de mise en valeur dans la région (Ashuapmushuan, Métabetchouan, Saint-Méthode, Pointe de Chambord, Grande-Décharge du lac Saint-Jean, embouchure de la rivière Sainte-Marguerite, site de Robe Noire). Le Laboratoire constitue aussi un lieu de formation à l’archéologie; aux étudiants de 1er cycle est offerte l’occasion de se familiariser avec l’archéologie à travers des stages et des travaux de laboratoires crédités; aux étudiants de cycles supérieurs, le Laboratoire d’archéologie offre le matériel archéologique, les outils analytiques ainsi que l'encadrement nécessaires à la réalisation de leur travaux de recherche.

Marcel Moussette, chercheur associé

Marcel Moussette est professeur associé en archéologie au Département des sciences historiques et membre associé au CELAT de l’Université Laval. Il est spécialisé en ethnologie et en archéologie historique nord-américaine. Ses recherches portent sur la culture matérielle des francophones d’Amérique, les sites d’établissement ruraux anciens de la vallée du Saint-Laurent et l’archéologie urbaine de la période historique. Ses directions de thèses concernent l’archéologie historique nord-américaine, XVIe-XXe siècle, et la culture matérielle dans ses rapports avec l’environnement naturel.

Ses recherches menées en collaboration avec Françoise Niellon sur la collection provenant du site de l’habitation de Champlain à Québec ont abouti à une des premières études en profondeur d’un site du début du XVIIe siècle, qui sert encore de modèle pour les archéologues qui s’intéressent à cette période.

De 1987 à 1998, il a effectué des recherches sur les sites de la Nouvelle-Ferme et du Rocher de la Chapelle, des établissements agricoles anciens de l’Île-aux-Oies. Ce projet élargit le champ d’action de l’archéologie québécoise en absorbant la question du monde rural au XVIIe siècle. Les premiers résultats (une thèse de doctorat et un mémoire de maîtrise) nous donnent une image renouvelée de cet univers particulier. Il vient de terminer la rédaction d’une monographie qui complètera l’ensemble de ce projet. Ce volume, intitulé Prendre la mesure des ombres, archéologie du site du Rocher de la Chapelle, Petite île aux Oies, relate les dix campagnes de fouilles effectuées sur ce site et essaie de déterminer les facteurs à la fois physiques et mentaux liés à l’établissement des colons Français à partir de 1645 dans cet environnement humide de l’estuaire moyen du Saint-Laurent.

Le site du Palais de l’intendant à Québec, projet commencé en 1982, a donné lieu à 9 campagnes consécutives de fouilles, et à une publication, Le site du Palais de l’intendant à Québec (Septentrion, Sillery, 1994, 229 p.). Cette monographie décrit comment un lieu urbain se structure et prend différents sens à travers les diverses occupations dont on a pu relever les traces. Cette recherche du sens à travers les vestiges matériels urbains a eu un impact considérable sur l’archéologie urbaine.

Adelphine Bonneau, chercheuse postdoctorale

Mes intérêts de recherche portent principalement sur la caractérisation des archéomatériaux et la datation par le radiocarbone. Mes stages dans des laboratoires de musées (Musée du Louvre (C2RMF) et British Museum), au Research Laboratory for Archaeology and the History of Art (University of Oxford, UK), et mes nombreuses expériences sur des objets archéologiques et muséographiques (peintures murales, sculptures peintes, objets en verre, etc.), m’ont permis d’acquérir des compétences dans l’analyse non ou peu destructive des matériaux, par un large spectre d’instruments. 

Étudiantes et étudiants affiliés au laboratoire

En plus des 4 chercheurs associés à ce laboratoire, une douzaine d’étudiants inscrits aux études supérieures travaillent sur des sujets aussi variés que l’habitation Loyola en Guyane, l’archéologie des Caraïbes, les bagues de traite des jésuites, les pipes à fumer dites micmacs, les chasseurs de baleine basques dans l’estuaire du Saint-Laurent, les forts militaires du XVIIIe siècle dans la vallée du Saint-Laurent et l’architecture du palais de l’Intendant et le travail du métal sous le Régime français. Deux d’entre eux travaillent en archéologie funéraire et un autre sur la mise en valeur d’un site urbain. Un étudiant poursuit sa recherche sur la préhistoire paléoesquimaude au Nunavik, un autre travaille sur la période de contact à la Baie James et enfin, une doctorante travaillant sur la protohistoire des Iroquoïens dans le nord-est de l’Amérique applique une approche archéométrique à son étude de la céramique.

Information complémentaire

Collaborateurs

Allison Bain (histoire, Université Laval), archéologie environnementale et archéoentomologie

Georges Beaudoin (géologie, Université Laval), analyses compositionnelles et mines

Marie Besse (anthropologie, Université de Genève), archéométallurgie et ethnologie

Najat Bhiry (géographie, Université Laval), stratigraphie du quaternaire et pédologie

André Charbonneau (histoire, Parcs Canada), histoire militaires et fortifications

Philippe Dubé (histoire, Université Laval), muséologie et et mise en valeur du patrimoine

Louise Filion (géographie, Université Laval), études du quaternaire et dendrochronologie

William Fitzhugh (anthropology, Smithsonian Institution), préhistoire circumpolaire et communication de l’histoire

Kenneth Kelley (anthropology, University of South Carolina), archéologie des caraïbes, archéologie et anthropologie de l’Afrique

Robert Larocque (paléoanthropologie, travailleur autonome), santé et caractères biologiques des populations

Yannick Le Roux (histoire de l’art, Lycée Félix Éboué), archéologie coloniale et histoire de la Guyane

Scott MacEachern (anthropology, Bowdoin College), archéologie africaine et ethnoarchéologie

Marc Richer-Laflèche (environnement, INRS), analyse compositionnelle et géophysique

Martine Roberge (histoire, Université Laval), croyances et coutumes, et enquête orale

Jean Rosen (archéologie, Université de Bourgogne), céramologie et commerce de la faïence

James Savelle (anthropology, Université McGill), préhistoire de l’arctique et zooarchéologie

Laurier Turgeon (histoire, Université Laval), patrimoine immatériel et interculturalité

James Woollett (histoire, Université Laval), zooarchéologie et chasseurs-cueilleurs des milieux arctiques

Subventions

Subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation pour la création des laboratoires d’archéologie de l’Université Laval

Subvention du Fonds de Recherche du Québec - Société et culture pour l’équipe de recherche en archéométrie de l’Université Laval depuis 1995

Co-responsable avec Allison Bain de l’entente entre la ville de Québec, le MCCCF et l’Université Laval

Publications

Réginald AUGER

Auger, R., Y. Le Roux et Nathalie Cazelles, 2009, Les jésuites et l’esclavage : Loyola L’habitation des jésuites de Rémire en Guyane française. Été 2009, Presses de l’Université du Québec.

Moreau, Jean-François, R. Auger, J. Chabot et A. Herzog, 2009, Proceedings of the 36th Symposium of Archaeometry/ Actes du 36e Colloque d’archéométrie. Cahiers d’archéologie du CELAT 25, Série archéométrie 5, CELAT, Université Laval, Québec.

Vallières, Marc, Y. DeslogesF. HarveyA. HérouxR. Auger et S.-L. Lamontagne, 2008, Histoire de Québec et de sa région. Tome I • Des origines à 1791 Tome II • 1792-1939 Tome III • 1940-2008. Collection : Les régions du Québec, Les Presses de l’Université Laval et les Éditions de l’IQRC, Québec.

Auger, R, D. Simoneau & A. Bain, 2009, « Le palais de l’intendant : urbanisation de la basse ville de Québec ».Archéologiques, (2) : 146-159.

Bain, A., J.-A. Bouchard-Perron, R. Auger & D. Simoneau, 2009, « Insectes, graines et mauvaises herbes sur le site du palais de l’intendant : étude d’un paysage en évolution ». Archéologiques, (2) : 172-191.

Auger, R., 2009, « 16th Century English search for a passage to China by the Northwest: Meta Incognita better known as Baffin Land in the Eastern Arctic ». Dans: Archaeology in America : An Encyclopedia. Quatre volumes édités par Francis P. McManamon (éditeur général), Comité de rédaction Linda S. CordellGeorge R. Milnern> et Kent G. Lightfoot, Greenwood Press, Westport, Connecticut, volume 4, pp. 348-353.

Auger, R., 2008, « L’espace amérindien avant l’arrivée des Européens à Québec ». Dans : Histoire de Québec et de sa région. Boîtier de 3 tomes, édité par Marc VallièresYvon DeslogesFernand HarveyAndrée HérouxRéginald AugerSophie-Laurence Lamontagne, Collection : Les régions du Québec, Les Presses de l’Université Laval et les Éditions de l’IQRC, Québec, pp. 57-100.

Marcel MOUSSETTE

Moussette, Marcel, Jean-François Moreau et R.V. Hancock, 2005, « New Step Toward a Chrono-Seriation Method Based on European Trade White Beads in Northeastern North America ». Actes du 34th International Symposium on Archaeometry Proceedings, Institucion Fernando el Catolico, Zaragoza.

Moussette, Marcel, 2006, « Un univers sous tension : les nations amérindiennes du nord-est de l'Amérique du Nord au 16e siècle ». Les Cahiers des Dix 59 : 149-177.

Moussette, Marcel, 2007, « L'épingle et son double ». Les Cahiers des Dix 60 : 103-128.

Moussette, Marcel et Gregory A. Waselkov, 2006, « L'archéologie : une alliée dans la compréhension du peuplement de la Nouvelle-France ». Dans B. Guillet et L. Pothier (dir.), France Nouvelle-France : naissance d'un peuple français en Amérique, Nantes, Musée du château des ducs de Bretagne et Montréal, Musée Pointe-à-Callière : 111-117.

Moussette, Marcel, 2007, « Au temps des premiers contacts ». Dans R. Tremblay (dir.), Les Iroquoïens du Saint-Laurent, peuple du maïs, Montréal, Les éditions de l'Homme : 126-127.

Jean-François MOREAU

Moreau, J.-F. et R.G.V. Hancock, 2007, « Remontage par activation neutronique : l’exemple des chaudrons en alliage à base de cuivre de la période du "contact" dans le subarctique québécois ». Dans A.Bain, J. Chabot et M. Moussette (dir.), La Mesure du passé, recherche en archéométrie, Londres, Archaeopress.

Moreau, J.-F., 2007, « Archéométrie : perspectives et prospectives ». Dans A.Bain, J. Chabot et M. Moussette (dir.), La Mesure du passé, recherche en archéométrie, Londres, Archaeopress.

Moreau, J.-F. et R.G.V. Hancock, 1999, « Faces of European copper alloy cauldrons from Québec and Ontario "contact" sites ». Dans Suzanne M.M. Young, A. Mark Pollard, Paul Budd et Robert A. Ixer (dir.), Metals in Antiquity, Oxford, Archaeopress, BAR International series 792 : 326-340.

Moreau, J.-F. et R.G.V. Hancock, 1999, « The Effects of Corrosion on INAA Characterizations of Brass Kettles of the Early European Contact Period in Northeastern North America ». Journal of Archaeological Science 20(8) : 1119-1125.

Moreau, J.-F., 1998, 1998, « La question de l'interculturalité en archéologie : l'exemple d'une région du Subarctique oriental ». Material History Review / Revue d'histoire de la culture matérielle 47 (printemps) : 33-34.

Moreau, J.-F., 1998, « Traditions and Cultural Transformations: European Copper-Based Kettles and Jesuit Rings from 17th Century Amerindian Sites ». North American Archaeologist 19(1) :1-11.

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