Geneviève C. Bergeron
Diplômée du Baccalauréat (1997-2000) et maîtrise (2000-2002) en histoire
«J’ai débuté mon baccalauréat dans l’autre millénaire. J’avais enfin l’impression d’être avec des gens qui me comprenaient, qui avaient un pied dans le passé en profitant pleinement de l’instant présent, et qui, comme moi, avait une excellente mémoire. Encore aujourd’hui, il n’y a que mes collègues du bacc qui peuvent me faire compétition dans la catégorie « T’en souviens-tu? ». J’ai poursuivi à la maîtrise en histoire puisque ça allait de soi pour moi. Avoir l’occasion de se concentrer pleinement pendant deux ans sur un sujet qui nous intéresse, se donner le défi de compléter le tout dans les délais et avoir la satisfaction de réussir! Quel plaisir! Je crois que le respect des échéances est un apprentissage important. Dans la vie professionnelle, c’est crucial!
Mon parcours professionnel est très diversifié! J’ai été guide touristique, guide interprète pour Parcs Canada, consultante pour Desjardins et la Société du 400e anniversaire de Québec et gestionnaire dans un organisme communautaire. Et un jour, j’ai eu l’occasion de faire le saut dans la fonction publique du Québec et je l’ai saisie! Cela fera bientôt dix ans que je travaille comme professionnelle au gouvernement du Québec. Je me suis rapidement spécialisée en performance des organisations publiques. Mon intérêt me vient du fait qu’il faut fouiller dans le passé des organisations pour comprendre qui elles sont ainsi que leur contribution à la société et, conséquemment, quel est leur potentiel et les pistes d’amélioration. La méthode de recherche historique est toute indiquée pour m’accompagner au quotidien!
Ma formation en histoire m’a aussi permis de développer des compétences en rédaction ainsi que mon esprit de synthèse et mon esprit critique (alors lui, je ne le lâche plus). Dans mon travail, s’intéresser au passé est le tremplin qui permet de se projeter vers l’avenir. L’histoire était une passion à l’adolescence et elle l’ait toujours, bien que ma façon de la vivre ait changé, puisque je ne m’y consacre plus à temps plein! Je lis toujours beaucoup d’essais en histoire, je visite des musées et des lieux historiques, j’assiste à des conférences, j’en organise et j’en donne aussi à l’occasion. Et ça ne s’arrête pas là puisque je vis aussi l’histoire dans une foule de déclinaison par le truchement de la reconstitution historique, que je pratique depuis plus de 25 ans.»