Philippe Beaulieu

Philippe BeaulieuPhilippe est diplômé d’un baccalauréat en communication publique. Il a complété sa formation par une année au Collège Radio-Télévision de Québec pour se spécialiser en radio. 

Il a adoré la versatilité de la formation en communication : les étudiants commencent par un tronc commun pendant lequel ils touchent un peu à tout, publicité, relations publiques et journalisme, et peuvent se spécialiser par la suite. Il se dirigeait au départ vers le journalisme écrit, mais son implication à Radio Louis-Jacques-Casault, puis à CHYZ lui ont donné la piqûre de la radio. Il a même été élu «meilleur espoir de la radio» au Gala du département, confirmant ainsi qu’il était dans la bonne voie, et même «la bonne voix». En plus de ses expériences à la radio estudiantine, il s’est beaucoup impliqué pendant ses études dans l’association étudiante et aux Jeux de la Communication.  

Selon lui, que tu sois à CHYZ ou à une grosse station de radio, à part le nombre d’auditeurs, les installations sont vraiment identiques ce qui permet de se mettre dans le bain facilement. La radio, c’est de la narration, mais c’est aussi de l’écrit, il a d’ailleurs touché à toutes les ficelles du métier lors de ses différents contrats au FM 107 à Rivière-du-Loup, mais aussi à Baie-Comeau et à Québec, au Québec 800 (CHRC, dernière radio de la bande AM). Véritable homme-orchestre, Philippe a su se réinventer : après la fermeture de Québec 800, il a été responsable des communications pour les Remparts, s’occupant du site web, des réseaux sociaux, des après-matchs, etc. Autre vente, autre reconversion comme rédacteur publicitaire pendant quelque temps.  

Finalement, Philippe décide de s’éloigner un peu des communications pour aller vers l’assurance de dommages, chez Desjardins. Ça peut sembler incongru au premier abord, mais il s’agit d’un domaine sensible, pour lequel les capacités à communiquer clairement, à vulgariser et à utiliser le mot juste sont nécessaires. Il voit d’ailleurs la différence avec ses collègues qui n’ont pas fait d’études en communication, la façon de transmettre le message est vraiment plus efficiente quand on sait quel canal emprunter. Il utilise notamment les techniques qu’il a pu voir dans son cours de communication orale en public.  

C’est vraiment un baccalauréat où il est important de s’impliquer et de persévérer, même si au départ on se demande un peu ce qu’on va faire avec ce diplôme. Pour Philippe, c’est particulièrement marquant, dans son groupe d’amis, ils ont tous fait les mêmes études, mais ont tous un métier différent!  

 

*Entrevue et texte par Émilie Michaud, réd. a, finissante à la maîtrise en communication publique et ambassadrice. Merci!