Patrick Goulet

Patrick GouletPatrick Goulet, brasseur d’idées, est titulaire d’un baccalauréat en communication publique, profil publicité sociale; diplôme qu’il a obtenu en 2002.

Il est entré à la Faculté avec l’idée de devenir journaliste et de remplacer Bernard Derome au Téléjournal. Véritable touche-à-tout, Patrick s’est beaucoup impliqué pendant ses études: dans le comité de sa promotion, à la (défunte) radio Louis-Jacques-Casault, au journal étudiant L’Astragale, à L’Exemplaire, à Préambule Communications, etc. Selon lui, c’est ça qui fait la différence après: l’implication dans ces différents projets permet d’apprendre le métier dans des conditions réelles, en laissant la possibilité de faire des erreurs qui seraient moins pardonnables dans la «vraie vie». Ça permet aussi de découvrir ce que l’on aime ou ce que l’on n’aime pas en communication, rapidement. 

Après quelques contrats en conception publicitaire à Montréal et à Québec, il est devenu concepteur-rédacteur à son compte, spécialisé en image de marque et rédaction Web. Son parcours professionnel lui a rapidement permis de devenir entrepreneur et il donne d’ailleurs des formations professionnelles en ce sens. 

Pour lui, l’université, en plus des expériences concrètes, c’est aussi «apprendre à apprendre»: même s’il n’est pas journaliste, les méthodes de recherche journalistique lui servent encore beaucoup quand il écrit des billets de blogue ou réalise des textes de sites Web. Ça lui a aussi permis d’être à l’avant-garde au moment où la vague de rédaction Web a déferlé: il s’est formé sur le tas à cette pratique, pour devenir une référence dans le milieu.  

Parlant d’avant-garde, il se souvient des cours de Claude Cossette, dans lequel le publicitaire l’encourageait à se lancer à son compte. Patrick appréciait aussi le fait que l’enseignant porte un regard critique sur le milieu de la publicité, dont il était pourtant issu. Il l’a même recroisé plusieurs années après, rencontre qui s’est finie en discussion chaleureuse et dédicace de livre.  

Les études en communication, ce sont aussi des amitiés qui sont devenues des clients, et un réseau d’anciens chez qui le sentiment d’appartenance est fort!  

 

*Entrevue et texte par Émilie Michaud, réd. a, finissante à la maîtrise en communication publique et ambassadrice. Merci!