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Crédits
Reconnaissance d'acquis maximale: 6
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Reconnaissance d'acquis maximale: 6
Durée estimée à temps complet
«La publication de l’ouvrage Écritures francophones. Ironie, humour et critique sociale, en collaboration avec ma collègue Valeria Liljesthröm, a enrichi mon parcours au doctorat. Ce fut l’occasion d’approfondir ma réflexion sur les enjeux des littératures francophones et de prendre part à la série Recherches francophones, publications qui ouvrent un espace international de dialogue entre des chercheurs sensibles à la diversité et à la richesse de ces littératures. C’est avec reconnaissance que je pense aux professeurs Justin Bisanswa et Olga Hel-Bongo, qui nous ont honorées de leur confiance en nous léguant la responsabilité de cet ouvrage. Le parcours fut jalonné d’apprentissages et de défis : celui de la persévérance et de la régularité d’abord, propres à tout travail de longue haleine ; celui de la diversité des tâches ensuite, qui tenaient autant de la révision de textes, de la rédaction de l'introduction, que de la communication avec les auteurs ; et enfin, celui du processus éditorial, de la recherche d’une maison d’édition au suivi attentif de la publication. Au terme de tant de patiences et d’impatiences, c’est une fierté de maintenant pouvoir tenir l’ouvrage entre mes mains.»
«Je suis occupé à rédiger une thèse sur la "mise en histoire" dans les littératures francophones, notamment dans les textes de quatre de leurs fondateurs: Charles De Coster, C. F. Ramuz, Aimé Césaire et Kateb Yacine. À travers leurs œuvres, par une démarche archéologique, j'étudie la cristallisation d’un discours sur l’Histoire, qui se veut spécifiquement francophone. Grâce à une nouvelle mise en intrigue du passé, ce discours chercherait à faire entrer dans la grande Histoire de l’humanité les collectivités malmenées par le modèle hégémonique français dont se réclament ces auteurs.
La Bourse du fonds Hubert-LaRue est essentielle à mes yeux puisqu'elle me permet, pendant quelques mois, de me consacrer entièrement à mon projet et, j'espère, de le mener à bien.»