23 novembre 2017

Description de l'événement

Dans le cadre du cycle des conférences «Ekphrasis : écrire sur l'art»

Jeudi 23 novembre à 13 h 30
Pavillon Félix-Antoine-Savard, salle 413 Participants :
  • Kathie Chagnon, docteure en histoire de l'art, conservatrice de recherche à la Galerie Leonard & Bina Ellen
  • Maxime Coulombe, professeur au département des sciences historiques, Université Laval
  • Marcel Jean, professeur à l'École d'art de l'Université Laval
  • Sophie Létourneau, auteure, professeure au Département de littératures, théâtre et cinéma, Université Laval
L’écriture sur l’art, considérée comme pratique, implique au moins trois relations à l’œuvre d’art : celle de l’artiste, de l’auteur et du spectateur. Son caractère problématique tient notamment à ce que ces trois postures passent l’une dans l’autre : l’artiste est, surtout depuis le début du 20e siècle, également auteur; quant à l’auteur, avant d’écrire, il fait lui-même l’expérience de l’œuvre.
Si l’artiste peut rendre raison de son travail, depuis quel lieu et à quelle fin l’auteur écrit-il ? L’auteur doit-il prendre pour point de départ son expérience de l’œuvre ou plutôt l’éclairer à partir de données qui lui sont extérieures (historiques, contextuelles, biographiques, iconographiques, etc.), inscrivant ainsi son écriture vers une démarche herméneutique, par laquelle il se distingue essentiellement du spectateur ?
Ainsi, bien que l’écriture sur l’art, au sein de la discipline dont elle relève – l’histoire de l’art – fasse l’objet de considérations méthodologiques, explicitant les conditions et les fins de l’interprétation des œuvres d’art, nous souhaitons envisager l’écriture sur l’art à un niveau plus fondamental, antérieur à sa prise en charge par un champ d’étude constitué.

Source : Mathilde Bois
Mathilde.bois.1@ulaval.ca