Conférence midi avec Marie-France Guénette
Heure: 11h45 à 13h
Lieu: En ligne
Pour information
sylvie.vandaele@umontreal.ca
Description de l'événement
Titre: Paratextes imprimés et échanges culturels transnationaux au 17e siècle: le cas du Miroir qui ne flatte point
Résumé:
Les renseignements inscrits dans les paratextes de traductions imprimées à la Renaissance nous informent sur l’origine d’un livre, les acteurs ayant participé à sa production et les lecteurs à qui ils étaient destinés. Nous y découvrons notamment des réseaux de mécénat royal et des courants idéologiques. Les traductions imprimées ont la particularité de contenir des renseignements à la fois sur l’original et sa traduction. Nous y trouvons des éléments originaux comme la préface de l’auteur et l’avis aux lecteurs en langue originale, de même que des ajouts ciblant les lecteurs de la traduction, comme une préface du traducteur. Dans le présent exposé, nous analyserons un traité de morale catholique français publié en 1632 intitulé Le Miroir qui ne flatte point et sa traduction anglaise de 1639 afin d’y révéler les marqueurs d’échanges culturels et idéologiques transnationaux en lien avec la reine mère Marie de Médicis et la cour anglaise de sa fille, Henriette-Marie.
ID de réunion : 820 3452 4992
Code secret : 822348
Veuillez vous connecter dans la demi-heure qui précède le début de la conférence, soit à partir de 11 h 15, car une fois celle-ci commencée, la salle virtuelle sera bloquée.
À propos de Marie-France Guénette
Marie-France Guénette est professeure adjointe au Département langues, linguistique et traduction où elle enseigne la traduction générale et spécialisée, ainsi que des cours individualisés sur une variété de thèmes non couverts dans le programme. Elle est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques (CRIHN) où elle dirige l’axe de recherche sur le multilinguisme et la traduction avec Cecily Raynor (McGill). Ses recherches en histoire de la traduction à la Renaissance s'inscrivent dans son rôle de membre du Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité (CIREM16/18). À ce titre, ses principaux intérêts de recherche touchent à l’histoire de la traduction (XVIIe-XXIe), à la littérature traduite vers le français et vers l’anglais, aux humanités numériques et à l’histoire culturelle. Elle accepte les directions en traduction et en traductologie sur les sujets liés à la traduction générale, l’histoire de la traduction, la traduction littéraire et la traduction spécialisée.