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Crédits
Reconnaissance d'acquis maximale: 45
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Reconnaissance d'acquis maximale: 45
Durée estimée à temps complet
«Après l’obtention d’un baccalauréat en droit en 2014, j’ai décidé de ne pas poursuivre mon cheminement en droit et de me tourner vers ma première passion: les langues. C’est à ce moment que j’ai entamé mon baccalauréat en traduction. Je m’y suis immédiatement sentie à ma place! La première année d’études dans le programme a été ponctuée de découvertes et de surprises. On sait tous que la langue française a ses caprices, mais c’est tout un défi que de les maîtriser!
Désireuse de mettre en pratique mes connaissances, j’ai commencé à faire de la traduction bénévole pour Ingénieurs Sans Frontières. Cette expérience enrichissante m’a donné un avant-goût de l’interaction entre un traducteur et son réviseur et m’a permis d’en apprendre davantage sur le domaine de l’ingénierie.
Au cours de ma deuxième année, j’ai pu me familiariser avec certains domaines de spécialité, dont la traduction médicale, juridique et audiovisuelle, et l’interprétation. C’est également à ce moment que j’ai joint l’équipe des Traductions Langulaire, le cabinet de traduction étudiant de l’Université Laval. Je n’aurais jamais deviné en commençant à titre de traductrice que je serais amenée au fil des sessions à assumer les rôles de correctrice d’épreuves, de directrice de l’exploitation et même de présidente! Mon implication au cabinet m’a donné la chance d’interagir avec des clients et des réviseurs et de participer à la gestion quotidienne d’une entreprise, des atouts particulièrement intéressants aux yeux des employeurs.
En 2016, j’ai reçu le prix Relève accordé par l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ).
C’est également durant cette année que j’ai décroché un stage chez Sematos, un cabinet de traduction de Québec. J’y ai d’abord effectué un stage court, puis un stage long, tous deux contributoires à ma formation à l’université, avant d’être engagée à titre de traductrice.
En 2017, j’ai pu relever un nouveau défi en réalisant un stage de six mois à la Cité de l’ONU de Copenhague. Cette expérience incroyable m’a permis de rencontrer des gens de multiples nationalités et de m’initier à la traduction de textes dans le domaine de la coopération internationale et de l’aide humanitaire. Je travaille maintenant à temps plein chez Sematos et je participe au programme de mentorat de l’OTTIAQ en vue d’obtenir le titre de traductrice agréée.
On m’a souvent dit d’avoir plus confiance en mes capacités, et je réalise maintenant la valeur de ce conseil. Je souhaite le transmettre aux gens à mon tour, et les inciter à ne pas avoir peur de repousser leurs limites. On peut parfois être surpris par ce qu’on est capable d’accomplir en faisant preuve de persévérance. Dites “oui” aux possibilités qui s’offrent à vous et n’ayez pas peur de faire des erreurs, car celles-ci constituent d’excellentes occasions d’apprentissage. Aujourd’hui, je suis fière du chemin que j’ai parcouru au cours des sept dernières années, et je n’hésiterais pas à tout recommencer.»
«J’ai choisi de m’inscrire au baccalauréat en traduction puisque le programme réunissait parfaitement ma passion pour l’apprentissage de nouvelles langues, mon amour de la langue française et mon intérêt pour la rédaction. Au cours de ces 3 années, j’ai appris de nombreuses stratégies essentielles pour produire des traductions de qualité. La vaste sélection de cours de spécialisation m’a aussi permis de cerner les domaines de traduction qui m’intéressent, ce qui s’est avéré utile pour choisir un stage ou un emploi. J’ai également fait partie du cabinet de traduction étudiant Langulaire, ce qui m’a permis d’acquérir une expérience professionnelle qui me sera d’une grande aide dans ma carrière.»