Éric LeBlanc

Éric LeBlancÉric LeBlanc a fait toutes ses études à l’Université Laval et a obtenu un baccalauréat en études littéraires, suivi d’une maîtrise dans le même domaine, sous la codirection d’Andrée Mercier et d’Alain Beaulieu — maîtrise pour laquelle il a d’ailleurs reçu une mention sur le tableau d’honneur du doyen. Les mots, sous toutes leurs formes, ont toujours été sa passion, passion transformée en métier. 

Le parcours littéraire l’a amené à s’intéresser à la photographie, à l’art performatif, aux spectacles littéraires; des chemins complémentaires lui permettant l’épanouissement dans son travail actuel, mais aussi dans sa vie personnelle. Éric n’a jamais mis de côté sa pratique artistique, il a d’ailleurs publié un recueil de nouvelles directement inspirées par son travail de maîtrise, et planche sur une pièce de théâtre ainsi que collabore à la revue Nouveau Projet. 

Pour Éric, le parcours universitaire, c’est une communauté dans laquelle on s’inscrit en tant qu’artiste — au sein de la plus large culture littéraire québécoise —, mais aussi en tant que personne. Son implication dans la communauté a d’ailleurs été importante pendant ses études : troupe de théâtre, Les Treize, collectif littéraire, revue L’Écrit primal (NDLR La revue littéraire du Cercle d’écriture de l’Université Laval), présidence de l’association étudiante, etc. Tout ça lui a permis de brosser un portrait englobant du milieu, de mettre en place des initiatives et de découvrir un peu mieux le monde des arts littéraires. Selon lui, ce type d’apprentissage sur le tas permet de sortir de la sphère plutôt théorique dans laquelle on peut plonger pendant les études.  

En se créant une boîte à outils, autant concrets (savoir rédiger, bien analyser) qu’artistiques, professionnels ou émotionnels (le courage de se lancer, le droit à l’erreur), on peut naviguer dans le milieu culturel et se sentir à l’aise partout, autant dans une charge de projet culturel qu’en siégeant à un Conseil d’administration (celui des Gorgones, en ce qui le concerne). Cette versatilité nourrit la pratique artistique, et inversement. Ces outils développés sur les bancs de l’Université l’ont aidé à grandir comme personne, et c’est un cadeau inestimable.  

Aux futurs étudiants et étudiantes, Éric conseille de choisir la passion en premier. Il faut ressentir de la fierté d’avoir fait un choix pour soi. Un programme qui intéresse, c’est un programme utile. Selon lui, les programmes en lettres apportent beaucoup de bonheur dans la vie et il ne faut pas sous-estimer cet aspect!   

 

*Entrevue et texte par Émilie Michaud, réd. a, finissante à la maîtrise en communication publique et ambassadrice. Merci!