Cynthia Tavaras

Cynthia TavarasCynthia Tavaras est travailleuse autonome dans le domaine de la rédaction. Elle possède un baccalauréat intégré en langue française et rédaction professionnelle. Autour d’elle, les cassandres prédisaient qu’elle ne trouverait pas d’emploi avec un bac en lettres. Au début, elle avait choisi la concentration en rédaction professionnelle pour ajouter une corde plus concrète à son arc, pour la sécurité. Après tout, toutes les entreprises, grandes ou petites, ont des besoins en communication écrite. 

Son passage à l’Université Laval l’a amenée à se poser de nombreuses questions sur la langue, son histoire, son influence sur la société. Son parcours actuel ne serait pas le même si elle n’avait pas fait des études en lettres: les enjeux de la société québécoise, qu’elle a étudiés en profondeur dans les grands classiques de la littérature d’ici, viennent nourrir sa pratique en marketing ou en publicité puisque, selon elle, on s’adresse au même public: les Québécois et les Québécoises. En plus, en tant que rédactrice, elle raconte des histoires, histoires qui mettent de l’avant les entreprises de la province. 

D’ailleurs, elle sait bien que la tendance actuelle, dans le milieu entrepreneurial, est de dénigrer un peu les études universitaires au profit de «l’expérience apprise sur le tas», mais elle ne partage pas cette opinion et est persuadée que les réflexions entamées à l’université font d’elle une meilleure rédactrice: son style s’est enrichi, les questions qu’elle pose à ses clients vont plus loin. C’est, selon elle, une forme de croissance personnelle. Quiconque se lance dans les études en lettres peut en bénéficier, même sans travailler dans le domaine après.  

 

*Entrevue et texte par Émilie Michaud, réd. a, finissante à la maîtrise en communication publique et ambassadrice. Merci!