Catherine Côté

Catherine Côté est titulaire d’un baccalauréat en études et pratiques littéraires. Elle a ensuite complété une formation au Conservatoire d’art dramatique de Québec. Pendant ses études à l’Université Laval, elle a profité de l’expérience complète en s’investissant à 100%: session à l’étranger (à Aix-en-Provence), engagement étudiant à CHYZ (radio de l'Université Laval), expérience à la troupe des Treize pendant 3 ans, dont l’année de leur jubilé (avec spectacle à la Bordée à la clé), rencontres marquantes et fêtes étudiantes! 

De son passage à la Faculté, elle retient, entre autres choses, la variété de cours passionnants auxquels elle a pu assister: cours de théâtre, de cinéma, d’écriture de scénarios télé, de littérature aussi, évidemment. Elle a même envoyé à Radio-Canada l’un de ses travaux universitaires — un scénario pour une série — à la suite des encouragements de l’enseignante.  

Pour elle, les études sont une formidable ouverture sur le monde. C’est ce qui a développé sa capacité de rédaction, d’expression, d’analyse, mais surtout sa sensibilité d’artiste. Le monde, elle l’a d’ailleurs rencontré, elle a même forgé des amitiés durables: c’est à la troupe Les Treize qu’elle a fait connaissance avec Philippe Savard ou Marie-Ève Chabot Lortie, avec qui elle a co-fondé Les Gorgones. Catherine a d’ailleurs fondé une 2e compagnie Mon père est mort. Avec les Gorgones, elle prépare une pièce qui sera présentée au printemps 2023 au Périscope. 

Catherine a toujours porté plusieurs chapeaux, elle a exercé mille et un métiers depuis la fin de son baccalauréat: correction des épreuves uniformes de français, jeune programmatrice à la Maison de la Littérature, directrice artistique, autrice, metteure en scène, comédienne, etc. Elle adore sortir la littérature des livres, en l’exposant sur les toits de Québec ou en adaptant son propre recueil de poésie. Elle a l’impression que son passage à l’université lui a donné le droit d’écrire, l’audace et la possibilité de rêver. C’est un bagage qu’elle porte maintenant fièrement.  

*Entrevue et texte par Émilie Michaud, réd. a, finissante à la maîtrise en communication publique et ambassadrice. Merci!