Nouvelle parution du Groupe de recherche sur l'Antiquité (GRANT)

1 mai 2024

C’est avec plaisir que nous vous annonçons la parution du volume Regards croisés sur la pseudépigraphie dans l’Antiquité / Perspectives on Pseudepigraphy in Antiquity, éds Anne-France MORAND, Eric CRÉGHEUR, Karine LAPORTE et Gaëlle RIOUAL, publié dans la collection «Judaïsme ancien et origines du christianisme» chez Brepols. Cet ouvrage est le produit d’un colloque international qui s’était tenu à l’Université Laval, sous les auspices du Groupe de recherche sur l’Antiquité (GRANT). Plusieurs auteurs et tous les éditeurs appartiennent à ce groupe de recherche. 

Propos du livre
Qu’il s’agisse d’écrire sous le nom de Pythagore, d’Orphée, de la Pythie, ou encore de Paul de Tarse ou d’Énoch, les Anciens usaient de noms d’emprunt célèbres pour s’exprimer. Phénomène fondamental de l’Antiquité, la pseudépigraphie n’a cependant fait l’objet d’aucune monographie avant les années 1970, avec le livre de Wolfgang Speyer, Die literarische Fälschung im heidnischen und christlichen Altertum(1971), et les Entretiens de la Fondation Hardt, Pseudepigrapha I. Pseudopythagorica –Lettres de Platon– Littérature pseudépigraphique juive (1972). Ces publications ont suscité les critiques de plusieurs savants. Plus récemment, la somme que Bart Ehrman a consacrée à la question, Forgery and Counterforgery (2013), par les vives réactions qu’elle a provoquées – parfois critiques, parfois élogieuses – a contribué à relancer le débat. Le présent volume se propose de revenir sur ces importantes synthèses, en les abordant sous l’angle de figures précises, ainsi que d’époques, de langues et de régions diverses. Il vise aussi à élargir la recherche en mettant à l’épreuve les différentes théories énoncées dans la littérature savante. Il est désormais devenu essentiel d’étendre et de remodeler cette notion de pseudépigraphie qui touche également à celles d’«auctorialité», d’inspiration poétique, d’intention des auteurs antiques et de genres littéraires.