Les chercheuses et les chercheurs de la FLSH à l’ACFAS 2022

22 mars 2022

L’Université Laval accueillera du 9 au 13 mai le 89e congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS). Découvrez la participation des chercheuses et chercheurs de la FLSH à cet événement.

Colloques organisés par des membres de la FLSH

Des communications de masse aux transformations de l’écosystème médiatique numérique
Responsable: Colette Brin (information et communication)
11 et 12 mai

Au-delà des difficultés de la conjoncture actuelle, il nous faut une meilleure compréhension globale et générale des transformations rapides et radicales, toujours en cours, de l’écosystème médiatique numérique. Celui-ci inclut les médias eux-mêmes, mais aussi les différentes composantes de l’environnement économique, politique et social dans lequel ils s’inscrivent et avec lesquelles ils interagissent.

Malgré des progrès notables, les savoirs demeurent circonscrits, partiels, trop souvent confinés dans des vases clos disciplinaires et insuffisamment mobilisés dans les milieux de pratique. Les participantes et participants débattront donc des objets, des approches et des enjeux prioritaires de la recherche sur les médias et l’information dans une perspective pluridisciplinaire et collaborative.

Avec la participation de
Florian Sauvageau (information et communication, professeur émérite) «La recherche et les médias après 30 ans»
Guillaume Latzko-Toth (information et communication), table ronde «Médias sociaux, information et démocratie»
Olivier Gadeau (information et communication, doctorant), table ronde «Nouveaux médias et choix de la jeunesse pour s'informer»
Meryem Sairi (information et communication, doctorante), responsable logistique

La formation en traduction à l’ère du numérique
Responsables: Alexandra Hillinger et Zélie Guével (langues, linguistique et traduction)
12 et 13 mai

Le numérique modifie en profondeur le fonctionnement de nos sociétés, en particulier le domaine de la traduction, notamment du fait de l’émergence actuelle de la traduction automatique neuronale. Certes, comme l’a déclaré un traductologue-praticien, «la technologie ne remplacera pas les traducteurs, mais les traducteurs qui utilisent la technologie remplaceront ceux qui ne l’utilisent pas». La traduction automatique rime avec postédition, comme étape nécessaire à la qualité livrable, ainsi qu’avec les mémoires de traduction et autres logiciels faisant du traducteur humain un «traducteur outillé». Les avancées technologiques de la profession ont suscité de nombreux travaux de recherche traductologiques; elles questionnent aussi les formateurs en traduction, soucieux d’offrir des programmes à la fine pointe et de préparer les cohortes étudiantes aux transformations du monde du travail.

Sous l’angle des innovations, le colloque vise à explorer deux grandes facettes concernant la formation en traduction : l’optimisation des divers modes de prestation en ligne ou en présentiel et l’intégration efficace de la traduction automatique et autres outils technologiques dans la formation et les activités d’apprentissage. D’autres aspects concernant l’optimisation de la formation professionnelle pourront aussi être considérés pour ce colloque.
 

La construction de la légitimité dans un contexte de méfiance généralisée
Co-responsable: Josianne Millette (information et communication)
11 et 12 mai

L’adhésion d’un électeur, d’un citoyen, d’un consommateur à une politique, à un projet, à un produit est d’abord une question de légitimité. Ces derniers doivent reconnaître en l’auteur de l’entreprise de persuasion le droit à la parole, évaluer comme acceptable l’enjeu ou l’innovation proposés, et souscrire aux univers de croyances et au mode de raisonnement déployés. Constamment renégociée et débattue, cette légitimité est produite dans un contexte de crise de confiance tant envers les élites, les experts que les médias. Ce colloque interroge ainsi les formes de légitimité émergeant dans ce contexte sous une triple perspective : 1) les acteurs; 2) les objets de débat; 3) les discours.

Avec la participation de
Ariane Bélanger-Gravel (information et communication), table ronde avec des professionnels de la communication


La communication alimentaire: discours, pratiques et représentations
Co-responsable: Manon Niquette (information et communication)
12 et 13 mai

La communication alimentaire est omniprésente dans le paysage médiatique. Sa place dans les médias traditionnels est de plus en plus au premier plan. Outre les émissions culinaires phares diffusées par les chaînes généralistes, des stations de télévision sont entièrement consacrées à la communication culinaire. Les livres de cuisine constituent l’un des secteurs les plus dynamiques de l’édition francophone, sans compter les magazines culinaires qui, malgré la crise des médias imprimés, se multiplient à proximité des caisses d’épicerie. Les médias numériques n’échappent pas à l’ubiquité de la communication alimentaire. On y trouve de tout et son contraire.

La multiplication des sources d’information et des contenus sur les aliments bouleverse les conceptions populaires du «bien manger». Comment s’est développée cette fascination pour la culture culinaire non seulement dans les médias, mais aussi dans les musées, la littérature, les arts, etc.? Quelle place prennent respectivement le plaisir/dégoût, la santé et la commensalité dans les imaginaires de la table? En quoi l’aliment reste-t-il lié à la construction de l’identité dans la polysémie du comestible? Quelles significations prend la nourriture dans une sphère publique globalisante? Comment se confondent les discours publicitaires commerciaux et ceux valorisant les produits du terroir? Comprendre la place que prend la communication dans les expériences alimentaires vécues au quotidien est plus qu’un enjeu de santé publique; il s’agit aussi de réfléchir sur la négociation du vivre-ensemble par la nourriture.

Avec la participation de
Laurier Turgeon (sciences historiques) «Cuisines autochtones, musées et identités»
 

Communications et discussions par des membres de la FLSH

Anne-Marie Fortier (littérature, théâtre et cinéma)
«Situation, enjeux et défis de la revue Études littéraires»
Colloque Anglicisation de la recherche et libre accès: quel avenir pour les revues en sciences humaines et sociales?

Donald Fyson (sciences historiques)
«Participation citoyenne et justice criminelle au Québec, 1764-1933»
Colloque Le droit et la justice comme laboratoires de participation citoyenne

Marie-France Guénette (langues, linguistique et traduction)
«La formation en traduction technique au service des humanités numériques»
Colloque Le numérique dans les sciences humaines: édition et visualisation

Catherine Maynard (langues, linguistique et traduction)
«Quand la diversité linguistique s’invite dans l’enseignement grammatical : regard sur les pratiques déclarées d’enseignantes et d'enseignants en contextes éducatifs québécois et ontariens»
Colloque Les contextes éducatifs plurilingues

Martin Pâquet (sciences historiques)
«"Toute histoire est contemporaine": réflexions sur le savoir historiographique mis en situation»
Colloque 100 ans de recherche: réalisations et destinations

«La Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN): lieu de dialogue et de mobilisation»
Colloque Parcours et pertinence de l’approche sociographique au Québec et dans les francophonies canadiennes

Martin Pâquet (sciences historiques) et Guillaume Pinson (doyen, FLSH)
Table ronde «E-mobilité: un projet mobilisateur en francophonie pour les universités canadiennes»
Colloque Parcours et pertinence de l’approche sociographique au Québec et dans les francophonies canadiennes

Fábio Henrique Pereira (information et communication)
«La désinformation scientifique comme un problème public au Brésil: Une analyse de la couverture médiatique sur la Covid»
Colloque Cent ans de dialogue science et société : état des lieux et prospectives en culture et communication scientifiques et technologiques