Gérard Leclerc

Gérard Leclerc - Témoignages

30 mars 2020

Avis de décès de Gérard LECLERC 


Adieu Gérard ! 

Quelle tristesse nous envahit en ces moments difficiles. Gérard, un être entier et d’un grand dévouement. Toujours passionné pour ses tâches à accomplir. Quelle perte pour le DIC. Je n’entendrai plus son quelque peu gênant «bonjour monsieur Rivet». Mes condoléances à sa famille.

- Jacques Rivest, professeur


Un collègue discret mais si présent.
Un collègue bon habillé de patience
Un collègue curieux mais pas inquisiteur 
Un collègue drôle dont le sourire masquait le rire
Salut collègue

- Roger de la Garde, professeur associé


Je le côtoyais tous les jours depuis mon arrivée au département, ce cher Gérard, et nous avions des échanges positifs qui se terminaient toujours avec le sourire. Ça fera un grand vide car il était toujours présent et disponible. Son dévouement et sa grande disponibilité vont nous manquer. Je transmets mes plus sincères condoléances à sa famille, amis et collègues de travail.

- Éric Forcier, technicien en travaux d’enseignement et de recherche


J'ai eu la chance d'avoir Gérard deux fois comme enseignant. À l'écoute de ses étudiants, il rendait ses cours amusants par l'entremise de ses nombreuses anecdotes sur la course à pied. Je me souviendrai toujours de la fois où qu'après un problème technique soit survenu à mon poste informatique, il avait eu l'amabilité de me proposer de poursuivre l'évaluation à son bureau. Cette situation représente exactement qui était Gérard...non seulement un pédagogue compréhensif et adaptatif, mais également un promoteur de la réussite de ses étudiants ! Merci infiniment !

- Mireille St-Pierre, étudiante


MONSIEUR GÉRARD !

C’est avec un immense regret et un chagrin insurmontable que je vous écris une dernière fois…

C’est ce jeudi 26 mars 2020 en fin d’après-midi que j’apprenais votre décès par le biais d’un message de l’administration de l’Université Laval. Comment dire… Comment expliquer au monde entier à quel point un professeur peut avoir un impact inimaginable sur un simple étudiant universitaire ?

J’ai souvent dit qu’on reconnait un grand homme par sa capacité à démontrer autant d’amour, d’empathie et de gentillesse et ce, malgré le monde stressant qui ne cesse de tourner à vive allure et qui ne nous laisse plus beaucoup de temps pour réfléchir de façon claire et cohérente. Vous faisiez partie de la liste des rares personnes qui prennent le temps de relativiser et de démontrer un tant soit peu d’amour aux gens qu’ils aiment et qu’ils affectionnent autant.

Vous avez été mon tout premier professeur à l’Université. Professeur de méthodologie en plus … Ouf ! Rien n’était présent pour même penser à apprécier les cours de communication. Mais étant quelqu’un qui ne laisse jamais les préjugés prendre le dessus sur les qualités cachées d’une personne, je n’ai pas été déçu par votre façon d’enseigner et jamais je ne me suis ennuyé durant vos cours qui, malgré leur contenu peu excitant à premier abord, nous laissaient toujours bouche bée de par la façon dont vous les animiez.

Je me reconnais beaucoup maintenant, et malheureusement trop tard, dans les mots que vous nous avez partagés à la fin de notre première session. Je me souviens encore de ces mots si doux et sincères. Vous nous aviez dit : « Malgré tout ce que vous pouvez penser, malgré tous les obstacles insurmontables et le stress que nous procurent les cours et les examens, vous n’êtes pas de simples numéros… Du moins pas pour moi. »

Vous possédiez ce que beaucoup d’êtres humains manquent cruellement : LE GROS BON SENS. Ces mots que vous nous avez transmis ne cessent de résonner dans mon esprit, et ils ont beaucoup de sens, tout comme vous.
Malgré cette tristesse qui m’envahit, je me console en me disant qu’il y a beaucoup d’anges au ciel en ce moment qui se réjouissent d’être finalement à vos côtés, et qui peuvent compter sur vous pour prendre soin d’eux. Parce que s’il y a bien quelque chose que vous m’avez enseigné qui est encore plus essentiel que la méthodologie, c’est l’importance de prendre soin des autres.

Bon voyage dans l’au-delà, Monsieur Leclerc. Profitez bien de votre repos et surtout, veillez sur notre monde en nous guidant vers le « gros bon sens », on va en avoir cruellement besoin dans les prochaines semaines et prochains mois !

Merci de tout cœur, Gérard.​

- Charles-Antoine Bourgault, étudiant


Gérard m’a accueilli et supporté à mon arrivée au Département de communication. C’était un homme dévoué tant pour ses étudiants que pour ses collègues. Tous les jours, il arrivait avant moi et partait après moi; il était toujours affairé à bien s’occuper de son monde.

C’était un exemple, un homme bon. Les meilleurs partent les premiers.

À Gérard : salut mon chum, comme on s’est dit pour la dernière fois. J’aurai toujours un souvenir vif de toi et je m’inspirerai de ton énergie.

- Renaud Girard, agent de secrétariat


J’ai connu Gérard dans les années 1990, lors de ces études en communication publique, à la fois comme professeur et directeur de programme. J’ai tout de suite apprécié autant ses qualités humaines que ses compétences scientifiques et techniques. Quand il a rejoint l’équipe enseignante du Département d’information et de communication dans les années 2000, j’ai eu le grand plaisir de travailler avec lui et quelques collègues (notamment André Roy), dans la conception et le développement de plusieurs cours de méthodes de recherche (notre secteur d’expertise commun). Ses avis étaient toujours pertinents, l’atmosphère de travail toujours cordiale et décontractée.

Apprécié autant des étudiants que de ses collègues enseignants, Gérard était devenu au fil des années un des « piliers » du département. J’ai eu la chance d’avoir avec lui une conversation fort sympathique, quelques jours avant son départ. J’ai encore peine à réaliser que ce fut notre dernière rencontre. Il va nous manquer!

- Jacques Lemieux, professeur associé


À la mémoire de Gérard

Je l’ai côtoyé de loin pendant des décennies. Nous ne travaillions pas sur le même étage, nous ne partagions pas les mêmes heures de cours, nous n’enseignions pas la même matière, nous n’avions pas les mêmes préoccupations, nous n’avons jamais eu l’occasion de contribuer de quelque façon que ce soit au moindre projet.

Et pourtant, j’ai l’impression de perdre un ami. Tout s’est construit autour d’un langage phatique. On s’est croisé pendant des années à se dire bonjour, à se demander comment ça va, à s’échanger des sourires, à énoncer une préoccupation, à partager une blague, à commenter l’actualité, à maintenir le lien de sympathie que l’on éprouvait l’un pour l’autre,  à nourrir le contact en fait.

Et puis il a disparu en laissant dans ma mémoire  l’image d’ un être  attachant que je n’ai vraiment pas connu.

- Bernard Dagenais, professeur


Comment est-ce possible? Je suis sans mot. C’est si subit.

Gérard était un pilier de notre département, un enseignant dévoué, un collègue intéressé, généreux, sur lequel on pouvait vraiment compter. Plus que tout, il était une personne d’une très grande délicatesse, gentillesse et humanité.

Aujourd’hui, je lui ai secrètement dédié chacun des arcs-en-ciel que j’ai vus affichés aux portes et fenêtres. Je les ai cherchés en marchant, longtemps.

Je suis vraiment très triste. Il me manquera beaucoup.

 - Véronique Nguyên-Duy, professeure


Cette nouvelle me bouleverse, comme vous tous j'imagine bien. Gérard a été mon voisin de bureau les années où j'ai occupé un poste de professeur au DIC, de 2009 à 2012. Ce fut une grande chance. Thierry Belleguic est très juste dans son choix de qualificatifs : généreux, bienveillant et dévoué. Je peux témoigner que Gérard a joué un rôle important dans ma socialisation au département, mais aussi qu'il a été d'une grande aide au plan de la pédagogie. Il était appliqué comme pas un!  Nous avions notamment beaucoup parlé de l'intégration des technologies dans la formation et cette nouvelle survient le jour même où j'enseignai, ce matin, un cours à distance pour la première fois (Guy Paquette serait fier de moi!) en raison du coronavirus.

C'était aussi un être profondément humain et sensible. En apprenant la nouvelle de son décès, je me suis immédiatement souvenu de ce lundi matin de septembre 2011 où il arriva à mon bureau, de retour du marathon de Montréal, complètement renversé en m'annonçant le décès subi de son frère, mort, lui aussi, d'une crise cardiaque. Un journaliste de TVA avait écrit qu'il méritait une médaille de la bravoure pour avoir couru dans ces conditions (https://www.tvanouvelles.ca/2011/09/25/victoire-du-kenyan-luka-kipkemboi-chelimo).

Je ne doute pas que son départ laissera un grand vide.

Mes sincères condoléances,

- Frédérick Bastien, professeur, Université de Montréal


La porte de Gérard est fermée. Il doit être en voyage.

Bon voyage, mon ami.

- Guylaine Martel, professeure


« J’ai été évaluateur du mémoire de maîtrise de Gérard. Il avait songé à faire un doc avec moi – nous avons publié un article savant ensemble. Il aimait plus l’enseignement.

Depuis quelques années, nous nous parlions une ou plusieurs fois chaque semaine quand je croisais son bureau ou lui le mien.

Je m’instruisais auprès de lui de formules pédagogiques en matière d’usage d’Internet et d’interactions médiatisées avec les étudiants. Il me dépannait et aidait de mes étudiants dans leurs démarches de recherche. Je le questionnais sur divers trucs de jogging pour m’aider dans ma pratique en solitaire. Et nous échangions quelques potins, souvent espiègles.

Je l’aimais bien et il m’aimait bien. Je crois qu’il le sentait et cela me console, un peu. »

- François Demers, professeur


«J’appréciais beaucoup Gérard ! Toujours présent, amical et prêt à aider les collègues. Tant de petits gestes qui ne seront jamais oubliés.  Avec son humour taquin, il contribuait grandement à créer une bonne ambiance au Département. Son dévouement en enseignement était vraiment inspirant. Tellement triste qu’il soit parti si tôt, si vite, ça va laisser tout un vide…»

- Josette Brun, professeure


Il y a de ces morts qui vous dépassent, vous atterrent et vous laissent sans mot pendant plusieurs jours. Gérard était probablement le collègue que je saluais le plus au Département. Il était toujours en pleine vigueur dans son bureau, à la première comme à la dernière heure, quand je rentrais dans le mien à côté. « Salut Gérard », disais-je pour marquer le début de ma journée ou de ma soirée de cours. Gérard me répondait de toute sa bienveillance. Son assiduité et sa dévotion au travail étaient aussi exemplaires que ses relations humaines. En vingt ans de contact, je ne me souviens pas avoir été en désaccord avec lui sur un seul point.

J'ai plutôt le souvenir des gestes d'amitié et de fraternité qu'il a posés à mon égard. Comme cette merveilleuse journée passée, il y a bien des années, dans l'érablière de son frère, en compagnie de mes enfants et d'autres collègues.

Gérard est parti à pas de course, en laissant derrière un flambeau qui restera toujours allumé dans le coeur de tous ceux et celles qu'il a fréquentés. Je suis chanceux d'en faire partie.

- Charles Moumouni, professeur


Remerciements à l’Université Laval en mémoire de Gérard Leclerc

Un gros merci à chacun de vous qui de près ou de loin avez participé à l’épanouissement de notre frère Gérard entre les murs de votre belle université.

- La famille Leclerc


Je voudrais offrir toutes mes condoléances à la famille de Gérard et à ses proches. C’est avec une immense tristesse que j’ai appris sa mort la semaine dernière. J’ai eu la chance de rencontrer Gérard lorsque j’étais professeur au département d’information et de communication de l’Université Laval. Je dois beaucoup à Gérard, non seulement pour son accueil chaleureux, mais aussi pour la générosité avec laquelle il m’a aidé à devenir un enseignant. Je ne compte plus le nombre de discussions au cours desquelles il m’a donné, avec autant de disponibilité que de gentillesse, des ressources pédagogiques, des conseils, des suggestions, et parfois même du soutien moral. Je ne crois pas me tromper en disant que, pour certains d’entre nous, Gérard a été celui qui, en toute modestie et discrétion, « éduquait les éducateurs ».

Merci Gérard!

- Julien Rueff, professeur associé


Je ne peux penser au cinquième étage du pavillon Casault sans y imaginer Gérard Leclerc. À chacun de mes passages à l'Université, depuis ma retraite, je le trouvais toujours au poste, ou presque. Il s'arrêtait pour prendre de mes nouvelles et me parler un peu de l'état des médias. Qu’il décodait avec beaucoup de finesse. C’était un homme à la fois réservé et chaleureux. D’une extrême gentillesse

J’avais connu Gérard à l'époque où il était étudiant. Un étudiant hors norme dont on remarquait vite les efforts et la discipline. Dans la trentaine, Il avait quitté son emploi pour s’inscrire à l’Université. Il faisait preuve d’une grande détermination. Un trait caractéristique du marathonien qu'il était.

Au Centre d’études sur les médias, où il a été il y a vingt ans assistant de recherche, on se souvient d’un collaborateur curieux et rigoureux. « Soucieux de comprendre les causes et les effets des phénomènes », se rappelle Daniel Giroux qui l’a côtoyé de près. Je retrouvais ce même souci dans nos discussions récentes. Celui d’un homme lucide et intègre, désireux de servir ses étudiants et sa communauté. Gérard Leclerc avait le sens du devoir. 

J’offre toutes mes sympathies à sa famille que ce départ soudain afflige.

- Florian Sauvageau, professeur à la retraite et ancien directeur du Centre d’études sur les médias


J’étais le ‘voisin d’en face’ de Gérard, mais aussi collègue éloigné de travail car j’enseigne à l’École d’architecture. Toutes les fois que l’on se croisait le matin, mais surtout au retour du travail et les fins de semaine, nous prenions le temps de nous faire la jasette et discuter d’actualité, mais aussi d’enseignement et de pédagogie. Gérard était un modèle de dévouement pour ses étudiants et partageait avec moi ses bons coups, mais aussi ses inquiétudes de pédagogue même après toutes ces années d’enseignement. Il s’enquérait même de mes projets de recherche en architecture! Il avait pris l’habitude (et une très bonne!) de me rapporter une belle boîte de sirop d’érable de la cabane à sucre de son frère Armand. Geste simple, mais rempli de bonté et de générosité à l’image de l’homme altruiste qu’il était. Nous nous croisions souvent à l’entraînement sur le Chemin Saint-Louis, moi à vélo, lui à pied, et échangions quelques mots d’encouragement. Je l’ai croisé justement mercredi dernier sur Marguerite-Bourgeois. Une petite famille en congé forcé de la COVID le suivait à 30 mètres environ. Je lui ai lancé à la blague : « Cours plus vite Gérard, la petite famille va te rattraper! ». Ç’aura été notre dernier échange et depuis ce temps, lorsque je regarde à la fenêtre, je me surprends chaque fois de constater la réalité de son départ.

Bonne course Gérard!

- André Potvin, professeur


Gérard,

Tu rejoins les « montres molles ». Je garde bien précieusement toutes ces heures, il y a vingt ans. Et toutes ces discussions depuis dans le couloir, de passage.

Je t'embrasse mon ami.

- Florence Le Cam, ancienne collègue.


Gérard était certainement l’être le plus dévoué et le plus généreux d’entre nous. Droit, constant, fiable, présent, compréhensif, honnête, les mots me manquent pour décrire mon admiration à l’endroit de ce précieux et brillant collègue. Le confinement a ceci de bon qu’il me garde temporairement à l’abri de la douleur que j’aurai en passant devant son bureau sans pouvoir le saluer, lui qui était toujours — mais toujours— là…

- Manon Niquette, professeure


Plusieurs le diront sans doute, Gérard était un enseignant dévoué, dont l’engagement était admirable. Chaleureux, généreux de son temps et de ses connaissances.

À mon arrivée au département, il m’a accueillie à bras ouverts et il a été un soutien précieux dans mon apprentissage de l’enseignement. Le temps nous manquait trop souvent pour étirer le fil des conversations, mais c’était toujours un plaisir de discuter avec Gérard, d’échanger sur nos cours, de jaser de course et de vélo ou d’actualité.  Plus qu’un collègue dont j’appréciais sincèrement la présence, il était aussi devenu un ami. Son sourire et son intelligence vont beaucoup me manquer. Il est difficile pour moi d’imaginer qu’il ne sera pas là, à l’automne, quand nous reprendrons. Que mes journées ne se termineront plus en passant devant sa porte entrouverte pour lancer : 

…salut Gérard!

- Josianne Millette, professeure