Femmes et science au Québec: sous la loupe d'une doctorante

19 septembre 2022

Les travaux de Mélanie Lafrance, doctorante en histoire, ont récemment fait l'objet de l'article «Une brève histoire des femmes de science au Québec», publié dans le Devoir.

L'étudiante effectue actuellement ses recherches dans le cadre d'une thèse intitulée «La science "source de vrais plaisirs intellectuels": les religieuses porteuses d'un savoir scientifique au Québec (1830-1940)». Ses travaux, financés par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FQRSC), sont dirigés par Johanne Daigle, professeure au Département des sciences historiques, et co-dirigés par Yves Gingras (UQÀM).

En explorant les archives du monastère des Ursulines, elle a découvert de précieuses informations qui jettent un éclairage nouveau sur l'histoire des femmes scientifiques au Québec. Plus particulièrement, elle s'intéresse aux pionnières œuvrant dans ce domaine avant la seconde moitié du XXe siècle, qui ont contribué à permettre aux femmes d'aujourd'hui de se tailler une place en science.

En 2019, la doctorante a aussi eu l'occasion de discuter de ses recherches dans le cadre de l'émission radiophonique «Les années lumière», diffusée sur la chaîne de Radio-Canada. Elle a d'ailleurs coanimé la série «Âmes sœurs» (Savoir média), portant sur la proximité entre les Ursulines et les Augustines.

L'intérêt de Mélanie Lafrance pour les femmes et les sciences au Québec s'est également manifesté dans le cadre de son projet de maîtrise, mis en lumière dans un article d'ULaval nouvelles. Ses recherches ont alors révélé un aspect méconnu de l'histoire de l'éducation au Québec: le lien unissant des enseignantes, et leurs élèves, aux sciences exactes au 19e siècle.

Photo: Archives du MUQ, Classe de sciences, 1867, 1/P,3,12,445